Où sont partis les bus pour le transport urbain de masse à Yaoundé ?
Au siège de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy S.A), sis au carrefour « Bata Nlongkak » à Yaoundé, ce n’est plus de la grande affluence. En effet, ça roule au ralenti de ce côté. Ainsi depuis la suspension du mot d’ordre de grève le 17 juillet dernier, la Société n’assure plus le service maximum, « tant que nos revendications n’auront pas été satisfaites », déclare le chef du personnel. Pour l’instant, cinq lignes bénéficient des services de Stecy. Du coup, il ne reste plus que 16 bus pour transporter les Yaoundéens, les 19 autres étant restés à quai. C’est justement la conséquence de la kyrielle des revendications formulées par le chef du personnel de cette entreprise de transport urbain de masse. Entre autres ces revendications, nous avons : l’amélioration des conditions de travail et de vie. En effet, il question beaucoup plus question du mauvais traitement salarial, en l’occurrence des salaires irréguliers, du non-paiement des primes et autres indemnités. «En plus de travailler au-delà des heures normales (5h-21), sans pause ni repas et encore moins de matériel approprié, nous réclamons plus d’un an de salaires impayés », expliquent les délégués du personnel. Le rétrécissement du parc automobile à cause des pannes irrégulières fait partie des causes de turbulence dont traverse l’entreprise. Entre temps, le Conseil d’administration cherche des moyens pour une sortie de crise. Bref, l’entreprise traverse des moments difficiles.
